Les atouts de l'immobilier de bureaux
Investir dans l'immobilier d'entreprise présente de multiples intérêts. Sur le plan financier, les bureaux génèrent des rendements locatifs réguliers et attractifs. Comptez entre 4% et 8% de rentabilité brute par an en moyenne, contre 2% à 4% pour des appartements. Le taux d'occupation est un indicateur clé de la santé locative. Il mesure la proportion de bureaux loués par rapport à la surface totale. Plus il est élevé, plus votre investissement sera sécurisé. À l'inverse, le taux de vacance locative (bureaux vides) doit être le plus faible possible. En France, il s'établit autour de 5% en moyenne, avec de fortes disparités selon les villes et les quartiers d'affaires.
Si vous êtes dirigeant d'entreprise, devenir propriétaire de vos bureaux est aussi un choix stratégique et patrimonial judicieux. C'est l'assurance de maîtriser sur le long terme votre outil de travail, sans subir la pression d'un bailleur. Et chaque mensualité de crédit payée contribue à la création de valeur pour votre société.
Pour les investisseurs, les
baux commerciaux offrent une grande visibilité. D'une durée minimale de 9 ans (bail 3-6-9), ils sont sécurisants et bénéficient d'un
cadre juridique protecteur pour le bailleur. Le locataire s'engage sur une période ferme de 3 ans minimum et verse un
dépôt de garantie équivalent à 3 mois de loyers. Les
baux professionnels, d'une durée de 6 ans minimum, concernent les activités libérales (médecins, avocats...) ou non réglementées. Ils offrent plus de souplesse au preneur comme au bailleur.
De plus, le profil des locataires de bureaux, principalement des entreprises, garantit une solvabilité élevée et un faible risque d'impayé. Et si le locataire venait à rencontrer des difficultés, les
procédures d'expulsion sont plus rapides qu'en immobilier résidentiel.
Quel que soit votre projet, l'immobilier de bureaux constitue un bon diversificateur de patrimoine. C'est un actif tangible et pérenne, plus résistant aux aléas des marchés financiers. Et sa valeur augmente sur le long terme.
Choisir entre des bureaux neufs et anciens
Lorsqu'on investit dans des bureaux, une question se pose rapidement : vaut-il mieux acheter dans l'ancien ou dans le neuf ? Les deux options présentent des avantages et des inconvénients.
L'immobilier de bureaux neuf offre des prestations aux dernières normes : efficacité énergétique, connectivité, modularité des espaces... C'est un produit clé en main, qui nécessite peu de travaux et attire les entreprises à la recherche de locaux modernes et fonctionnels. En contrepartie, les prix au mètre carré sont plus élevés. Et en cas de revente, la décote est souvent plus importante que pour un bien ancien.
À l'inverse, les bureaux anciens nécessitent souvent des travaux de rénovation et de mise aux normes, qu'il faut intégrer dans son
plan de financement. Mais ils offrent des opportunités de plus-value intéressantes, pour peu que le bâtiment ait du cachet ou soit situé dans un quartier en pleine mutation. Rénover l'ancien permet aussi de répondre finement aux attentes des utilisateurs et de se démarquer de la concurrence.
Bien choisir son emplacement et son bien
Mais pour que votre investissement soit profitable, plusieurs critères sont à considérer. En premier lieu, l'emplacement. Privilégiez les zones tertiaires établies et dynamiques, les quartiers d'affaires, les secteurs bien desservis par les transports et riches en commerces et services. C'est un facteur clé pour attirer des entreprises locataires ou des acheteurs en cas de revente.
Portez aussi une attention particulière à la qualité intrinsèque de l'immeuble de bureaux. Préférez autant que possible des bâtiments récents, aux prestations modernes et efficaces sur le plan énergétique. La structure doit être flexible pour s'adapter facilement à différentes configurations et organisations de travail.
Enfin, veillez à sélectionner un bien adapté à votre budget et à votre stratégie. Les bureaux se déclinent sous de multiples formes : plateau de bureaux à diviser, immeuble indépendant, lot dans un parc tertiaire... Les surfaces, les loyers et les budgets travaux varient fortement. Pour un premier investissement, mieux vaut miser sur un petit lot bien situé. Et toujours prévoir une quote-part de travaux dans son plan de financement.
Les nouveaux modes de travail, une opportunité à saisir
Le monde du travail évolue et les attentes des entreprises changent. Avec l'essor du digital, la pratique du télétravail se généralise. Près de 30 % des actifs travaillent désormais à distance au moins un jour par semaine. Cette tendance devrait encore s'accentuer.
Les entreprises recherchent donc des bureaux plus flexibles et modulables, pour s'adapter aux variations d'effectifs et aux nouveaux usages collaboratifs. Le flex-office s'impose comme le modèle dominant. Son principe : des bureaux non attitrés que les collaborateurs peuvent réserver pour un jour, une semaine ou un mois. Chacun choisit son poste selon ses activités : un espace ouvert pour travailler en équipe, une alcôve pour s'isoler, une salle pour passer ses appels...
Ainsi, 80% des entreprises réduisent la part de postes individuels dédiés et augmentent les « activity-based environments », c'est-à-dire des « territoires » partagés par équipe avec une variété de types de postes de travail. D'autres environnements « collaboratifs » se développent, en particulier : le « hot-desking » qui consiste en une majorité de postes de travail non attribués et réservables, et les dispositifs de mobilité ciblés qui correspondent à un panachage de postes attribués et non attribués en fonction des besoins.
Cette évolution des usages de la consommation d'espaces de bureaux est une opportunité formidable pour les bailleurs. Les entreprises ont besoin de surfaces de bureaux moins importantes, mais plus qualitatives et technologiques. La vidéoconférence et les logiciels de réservation de salles sont désormais les équipements prioritaires pour deux tiers des entreprises locataires. Elles recherchent des espaces stimulants, mêlant confort, convivialité et efficacité pour leurs collaborateurs afin de créer une véritable "destination bureaux" pour lutter contre l'isolement du télétravail.
De nouveaux formats de bureaux flexibles
Pour répondre à ces enjeux, de nouveaux concepts immobiliers émergent aux côtés des locations traditionnelles de bureaux. Leurs points communs : flexibilité, services et convivialité.
Le
coworking rencontre un franc succès. Ces espaces de travail partagés séduisent les start-up, les indépendants mais aussi les grands groupes pour leurs salariés nomades. Ils offrent des postes de travail à la carte (au mois, à la semaine, à la journée...) et des services mutualisés : accueil, Internet, salles de réunion, cafétéria, animation...
Pour les bailleurs, louer des bureaux à un opérateur de coworking est très rentable. Ces contrats de prestation de services génèrent des loyers au moins 20% supérieurs à ceux des baux classiques. Une autre option est d'investir dans des bureaux pré-équipés et pré-meublés (bureaux opérés) pour les louer en direct, avec des baux très flexibles.
L'immobilier de bureaux offre d'autres alternatives locatives innovantes. Le
bail dérogatoire permet de louer de 1 à 36 mois, pour tester une localisation. La sous-location et la colocation séduisent aussi les entreprises en quête de souplesse.
Réussir son investissement dans l'immobilier de bureaux
Pour sécuriser votre investissement, plusieurs étapes sont essentielles. La première est de définir clairement vos objectifs : horizon d'investissement, rendement attendu, niveau d'implication dans la gestion... Cela vous aidera à déterminer le bon produit immobilier et le mode de détention le plus approprié.
Entourez-vous de professionnels qualifiés pour analyser le marché et les biens :
agents immobiliers spécialisés en immobilier de bureaux, notaires, fiscalistes, experts-comptables... Si vous achetez des bureaux occupés, étudiez le bail et la solvabilité du locataire. S'ils sont vacants, anticipez les coûts et délais de commercialisation. Pour plus de simplicité, vous pouvez confier votre investissement à un administrateur de biens.
Des avantages fiscaux non négligeables
Investir dans des bureaux permet de bénéficier de plusieurs dispositifs de défiscalisation immobilière. Vous pouvez déduire de vos revenus fonciers la plupart de vos charges (frais de gestion, travaux, intérêts d'emprunt...) et amortir une partie du prix du bien. En louant meublé, vous relevez du statut de loueur en meublé professionnel (LMP), avec un régime fiscal avantageux.
Plusieurs véhicules d'investissement existent pour acheter des bureaux. Via une
société civile immobilière (SCI), vous pouvez acquérir et gérer des bureaux à plusieurs, tout en optimisant la transmission de votre patrimoine. En
SCPI,
OPCI ou
OPCVM immobiliers, vous mutualisez votre investissement sur un large parc immobilier avec des tickets d'entrée réduits. Les sociétés foncières (
SIIC) cotées en Bourse offrent une excellente liquidité. Enfin, le
crowdfunding immobilier permet d'investir en ligne dans des projets sélectionnés.
Paris : moteur du marché des bureaux en Île-de-France
L'
Ile-de-France domine largement le marché français de l'immobilier de bureaux, cumulant plus de 50 millions de mètres carrés, avec Paris comme épicentre.
Le marché des bureaux à
Paris est tiré par le Quartier Central des Affaires (QCA), qui concentre une grande partie de la demande placée de bureaux. Ce territoire d'exception couvre un large périmètre incluant une partie des
1er,
2ème,
8ème,
9ème,
16ème et
17ème arrondissements, au cœur de la capitale. Il est borné à l'ouest par la Porte Maillot et le Trocadéro, au nord par la Porte Champerret et la rue Saint-Lazare, à l'est par les rues Montmartre et du Louvre, et au sud par la rue de Rivoli. Le QCA doit son attrait à la qualité de ses immeubles de bureaux, à son prestige historique et à son positionnement stratégique au sein de la métropole.
Avec l'évolution des modes de travail et la quête de flexibilité des entreprises, le QCA est plus que jamais l'épicentre du marché des bureaux parisiens. Les sociétés plébiscitent ce secteur pour y implanter leur siège social ou des bureaux de représentation. Elles privilégient des surfaces plus petites mais mieux localisées, au détriment des grands plateaux de bureaux en première ou deuxième couronne. Une adresse dans le Triangle d'Or, à Opéra ou à Saint-Lazare est un marqueur fort de leur identité et un vecteur d'image pour attirer les talents. Le QCA répond aussi à l'exigence d'accessibilité et de centralité de ces entreprises, qui souhaitent optimiser les déplacements de leurs collaborateurs dans un contexte de recours accru au télétravail.
Mais l'attrait de Paris pour les bureaux ne se limite pas au seul QCA. Les arrondissements situés à sa périphérie immédiate offrent aussi de belles opportunités, à commencer par le reste de de l'ouest parisien. Ce secteur couvre les parties restantes des 1er, 2ème, 8ème, 9ème, 16ème et 17ème arrondissements non incluses dans le périmètre du QCA. Ces localisations de premier plan attirent notamment les sièges sociaux d'entreprises et les professions libérales en quête d'une adresse de standing avec des plateaux plus spacieux et des loyers moins élévés qu'au coeur du QCA.
Le dynamisme du Croissant Ouest et de la Boucle de la Seine
Le Croissant Ouest constitue le deuxième pôle tertiaire d'Île-de-France après Paris. Il s'articule autour du quartier d'affaires de La Défense, qui s'étend sur les communes de
Courbevoie et
Puteaux, avec une extension limitée à
Nanterre près de la Grande Arche. Avec près de 4 million de m2 de bureaux, La Défense est le plus grand quartier d'affaires d'Europe. Si les loyers y sont élevés, ils restent plus abordables qu'à Paris intra-muros.
Autour de La Défense, plusieurs communes forment le secteur Péri-Défense :
Bois-Colombes,
Colombes,
Courbevoie,
La Garenne-Colombes, Nanterre, Puteaux,
Rueil-Malmaison et
Suresnes. Cette zone profite de sa proximité avec le pôle de La Défense tout en offrant des loyers plus attractifs.
À l'est du Croissant Ouest, les communes de
Neuilly-sur-Seine et
Levallois-Perret bénéficient de leur situation aux portes de Paris. Elles attirent de nombreux sièges sociaux et professions libérales en quête d'une adresse prestigieuse.
Le Croissant Ouest se prolonge au sud par la Boucle Sud de la Seine, qui comprend
Boulogne-Billancourt,
Issy-les-Moulineaux,
Meudon,
Sèvres et
Saint-Cloud. Ce secteur dynamique accueille le siège de nombreuses grandes entreprises, notamment dans le domaine des médias et des technologies.
Enfin, au nord du Croissant Ouest, la Boucle Nord regroupe les communes d'
Asnières-sur-Seine,
Gennevilliers et
Villeneuve-La-Garenne. Si le marché des bureaux y est moins développé, ce secteur offre néanmoins des opportunités intéressantes pour les entreprises en quête de surfaces plus spacieuses à des loyers compétitifs.
Les couronnes parisiennes, des territoires attractifs pour les bureaux
Au-delà du cœur de la métropole, la Première et la Deuxième couronne parisiennes offrent de nombreuses opportunités pour les entreprises et les investisseurs en immobilier de bureaux. Ces territoires bénéficient de réserves foncières importantes, de loyers compétitifs et d'une accessibilité renforcée par le développement du réseau de transports en commun. Tour d'horizon des principaux secteurs tertiaires des couronnes franciliennes.
La Première couronne, des pôles d'affaires en plein essor
La Première couronne Nord attire de nombreuses entreprises, notamment à
Saint-Denis,
Aubervilliers,
Clichy-la-garenne et
Saint-Ouen. Ces communes profitent de leur proximité avec Paris et du dynamisme économique impulsé par des projets comme le Campus Condorcet ou le Village Olympique.
Pantin,
le Pré-Saint-Gervais,
les Lilas et
Bobigny complètent ce pôle en pleine expansion.
À l'est,
Montreuil s'impose comme le principal pôle tertiaire avec plus de 400 000 m2 de bureaux. La ville attire de nombreuses start-up et PME innovantes.
Vincennes,
Fontenay-sous-Bois,
Nogent-sur-Marne,
Alfortville,
Bagnolet,
Charenton-le-Pont,
Joinville-le-Pont,
Maisons-Alfort,
Nogent-sur-Marne,
Saint-Mandé,
Saint-Maurice et
Créteil constituent aussi des marchés porteurs pour les bureaux neufs et restructurés.
Le Sud de la Première couronne se démarque avec des communes comme
Ivry-sur-Seine,
Arcueil,
Bagneux ou encore
Montrouge. Ces villes accueillent des parcs d'affaires modernes attractifs, à l'image de la ZAC Cœur d'Orly et ses 300 000 m2 de bureaux.
Villejuif,
Cachan,
Châtillon,
Gentilly,
Le Kremlin-Bicêtre,
Malakoff,
Vanves, et
Vitry-sur-Seine complètent ce secteur.
La Deuxième couronne, des villes nouvelles aux pôles dynamiques
À l'ouest, le secteur de Saint-Quentin-en-Yvelines s'organise autour de
Guyancourt,
Montigny-le-Bretonneux et
Trappes. Il accueille de grands comptes comme Airbus, BMW ou Bouygues.
Élancourt,
Magny-les-Hameaux, et
Voisins-le-Bretonneux participent aussi à la dynamique de ce cluster.
À l'est, Marne-la-Vallée regroupe 26 communes dont les principaux pôles tertiaires sont
Noisy-le-Grand,
Champs-sur-Marne,
Torcy,
Lognes et
Bussy-Saint-Georges. Avec plus d'1,5 million de m2 de bureaux, ce secteur est notamment plébiscité par les entreprises de haute technologie et du numérique.
Autour de l'aéroport Charles de Gaulle, le pôle de Roissy attire les entreprises internationales et les activités liées à l'aérien. Les principales communes sont
Tremblay-en-France,
Villepinte,
Roissy-en-France,
Aulnay-sous-Bois et
Gonesse avec des parcs d'affaires comme Paris Nord 2 ou l'International Trade Center à Roissy.
Le Sud de la Deuxième couronne se structure autour de
Massy, première ville tertiaire du secteur, ainsi que
Palaiseau,
Les Ulis et
Orsay qui accueillent de nombreuses entreprises high-tech et centres de recherche, en lien avec le pôle scientifique de Paris-Saclay.
Vélizy-Villacoublay tire également son épingle du jeu.
Enfin, à l'ouest, le pôle économique de Cergy-Pontoise offrent un potentiel de développement important pour l'immobilier de bureaux, en particulier à
Cergy,
Saint-Ouen-l'Aumône,
Pontoise,
Eragny-sur-Oise et
Osny. Ce secteur profite de la proximité de La Défense, de campus universitaires, du RER A et de l'autoroute A15.
Coup de projecteur sur les marchés des bureaux régionaux
Si l'Ile-de-France reste le moteur du marché des bureaux, les métropoles régionales offrent de belles opportunités aux investisseurs. Portées par la décentralisation des pôles économiques, des projets urbains d'envergure, des infrastructures de transport performantes (nouvelles lignes TGV) et un vivier de talents issus des universités, elles parient sur l'immobilier tertiaire pour renforcer leur attractivité.
Lyon est plus que jamais la capitale des bureaux en région. La ville offre un parc de grande qualité et bien diversifié entre quartiers établis (La Part-Dieu dans le
3ème arrondissement de Lyon) et pôles émergents (Carré de Soie, Confluences).
Deuxième marché régional des bureaux après Lyon,
Lille se distingue par son dynamisme et la diversité de son offre tertiaire. Avec Euralille, la capitale des Flandres possède le 3ème quartier d'affaires le plus important de France, après La Défense et La Part-Dieu. Mais la métropole lilloise ne se résume pas à ce seul secteur. Elle offre une grande variété de typologies de bureaux, adaptées à tous les besoins des entreprises.
Bordeaux affiche elle aussi une belle dynamique sur le marché des bureaux. La capitale girondine a doublé son parc tertiaire en l'espace de dix ans, témoignant de son attractivité économique grandissante. Malgré le développement de nouveaux quartiers d'affaires comme Euratlantique, avec près de 500 000 m2 de bureaux, l'offre peine à répondre à la demande soutenue des entreprises. Cette pénurie relative maintient les loyers à un niveau élevé, tout en garantissant un taux de vacance faible. De quoi séduire les investisseurs en quête de rentabilité et de sécurité locative.
Aix-en-provence,
Marseille,
Nice avec la technopole de Sophia-Antipolis,
Nantes et
Toulouse suivent la cadence. Des projets emblématiques comme Euroméditerranée à Marseille, Euronantes ou Toulouse Euro-Sud-Ouest promettent de belles opportunités.
Montpellier,
Rennes,
Metz et
Grenoble constituent aussi des valeurs montantes avec de grands projets d'aménagement tertiaire.
Sur tous ces marchés, les immeubles neufs ou restructurés de bonne facture sont très recherchés. La proximité des gares et des transports en commun est un critère déterminant. Les loyers prime dans le neuf oscillent entre 180 et 350 €/m2/an selon les villes. Les rendements locatifs bruts atteignent 4% à 6%.
Cinq clés pour réussir son investissement en immobilier de bureaux
Au final, l'immobilier d'entreprise promet encore de très belles perspectives, pour peu qu'on sache s'adapter aux nouveaux usages des entreprises et travailleurs. Pour résumer, voici 5 conseils pour faire les bons choix :
- Les bureaux sont un élément clé de l'attractivité des employeurs. Privilégiez des espaces de travail flexibles, conviviaux et ouverts, pour créer du lien et favoriser la collaboration.
- Pensez au-delà des murs. L'intégration de services, d'espaces de coworking et le suivi personnalisé des occupants prendront une place croissante.
- Misez sur des immeubles responsables. La performance énergétique, la qualité de vie et la connectivité sont des critères de plus en plus déterminants dans le choix des entreprises.
- Accompagnez la transformation numérique des immeubles de bureaux. Le pilotage à distance des espaces, la réservation en ligne des salles et postes de travail sont déjà indispensables.
- Soyez créatif dans les montages immobiliers. Les modèles hybrides combinant bureaux privatifs, flex-office et coworking ont de l'avenir. Soyez force de proposition !
Alors, vous aussi, faites le pari de l'immobilier de bureaux. Un placement malin, concret et pérenne, pour peu qu'on l'aborde avec méthode. Les entreprises auront toujours besoin de lieux pour travailler et collaborer, mais elles les veulent de plus en plus responsables, flexibles et stimulants. En dénichant des pépites bien placées, en rénovant des bureaux de caractère ou en pariant sur des formats innovants, vous prendrez une longueur d'avance. Constituez-vous un patrimoine solide et utile, tout en participant à la transformation du monde du travail.