Le capital d'une entreprise est un élément fondamental de sa constitution. Il représente la somme d'argent investie dans la société par ses actionnaires et sert de garantie aux créanciers. Le capital d'une société, inscrit dans les statuts de la société, détermine le cadre juridique et financier de l'entreprise et sert à financer son fonctionnement et sa croissance.
Comprendre la composition du capital est nécessaire pour les entrepreneurs, les investisseurs et toute personne souhaitant faire des affaires.
Dans cet article, nous verrons comment est constitué le capital d'une société et quels sont les différents types de capital existants.
C'est quoi le capital dans une société ?
Le capital est constitué lors de la création de l'entreprise et peut être augmenté ou diminué par la suite en fonction des besoins de l'entreprise. A noter : la modification du capital peut entraîner des conséquences fiscales et juridiques pour l'entreprise et ses actionnaires. A la création de l'entreprise, le capital social doit être renseigné dans les statuts de la société.
Le capital d'une entreprise peut être constitué de différentes manières, notamment par l'apport en numéraire (argent) ou l'apport en nature (biens matériels ou immatériels). L'apport en industrie (compétences professionnelles) ne constitue pas le capital social de la société.
Qu’est-ce qu’une structure juridique d'une entreprise ?
En France, il existe différents types de structures juridiques pour les entreprises, chacune ayant ses propres caractéristiques et obligations légales. Les principales structures juridiques sont les suivantes :
L'Entreprise Individuelle (EI)
Une entreprise individuelle est une entreprise exploitée par une seule personne. Le patrimoine de l'entreprise est confondu avec celui de l'entrepreneur, ce qui signifie que l'entrepreneur est responsable des dettes de l'entreprise sur ses biens personnels.
La Société A Responsabilité Limitée (SARL)
Une SARL est une entreprise composée de plusieurs associés. Chaque associé est responsable des dettes de l'entreprise à hauteur de sa participation dans le capital social. La SARL est la forme de société la plus courante en France.
La Société Anonyme (SA)
Une SA est une entreprise dont le capital est divisé en actions. Les actionnaires ne sont responsables des dettes de l'entreprise qu'à hauteur de leur participation dans le capital social. La SA est souvent utilisée pour les grandes entreprises cotées en bourse.
La Société par Actions Simplifiée (SAS)
Une SAS est une forme juridique d'entreprise qui est très populaire en France. Elle permet à ses fondateurs de définir très librement les règles de fonctionnement de l'entreprise, notamment en matière de gouvernance et de répartition des pouvoirs. Les actionnaires ne sont responsables des dettes de la société qu'à hauteur de leurs apports, sauf dans certains cas particuliers où leur responsabilité peut être engagée.
Quels sont les différents types de capital pour les entreprises ?
En France, il existe différents types de capital pour les entreprises, chacun ayant ses propres caractéristiques et obligations légales. Les principaux types de capital sont les suivants :
Le capital autorisé
Le capital autorisé est le montant maximal que l'entreprise est autorisée à lever en cas d'augmentation de capital. Il est déterminé lors de la création de l'entreprise et peut être augmenté ou diminué par la suite.
Le capital souscrit
Le capital souscrit est la partie du capital social qui a été effectivement souscrite par les actionnaires. Il peut être inférieur ou égal au capital social.
Le capital libéré
Le capital libéré est la partie du capital souscrit qui a été effectivement versée par les actionnaires. Il peut être inférieur ou égal au capital souscrit.
Le capital non libéré
Le capital non libéré est la partie du capital souscrit qui n'a pas été versée par les actionnaires. Il peut être exigible à tout moment par l'entreprise.
Quelles sont les exigences minimales de capital selon les types d'entreprises ?
En France, les entreprises peuvent être constituées sous forme de personnes physiques (personnalités physiques) ou de sociétés (personnalités morales). Seules les sociétés ont des exigences minimales de capital qui sont différentes selon la forme juridique de la société.
Les sociétés sont des entités juridiques distinctes des actionnaires qui les possèdent, tandis que les entreprises individuelles sont la propriété personnelle de l'entrepreneur.
Les entreprises individuelles n'ont pas d'exigences minimales de capital.
Apports au capital et droits des actionnaires
Les actionnaires ont des droits spécifiques en ce qui concerne les contributions au capital social. Ils ont le droit de souscrire aux nouvelles actions en proportion de leur participation dans le capital social. Ils ont également le droit de recevoir une partie des bénéfices de l'entreprise sous forme de dividendes.
Les actionnaires ont également des droits de vote sur les décisions importantes de l'entreprise, telles que l'élection des administrateurs ou l'approbation des comptes annuels. Les droits de vote sont proportionnels à la participation des actionnaires dans le capital social.
Conclusion
En conclusion, le capital est un élément essentiel de la constitution d'une entreprise. Il doit être stipulé dans les statuts mais il peut aussi être modifié au cours de la vie de l'entreprise. Il détermine le pouvoir des associés et rassure les partenaires d’une garantie financière.
Alors le capital social d’une entreprise ne doit pas être négligé au moment de votre réflexion de création d’entreprise.